vendredi 13 juin 2014

Atenas, Santa Ana, Escazu et zoo Ave

Je déjeune avec Tic et Tac ce matin.
Boudiouuuuu... Chui pâs motivée !... Il faut dire que je ne suis pas
enchantée que mon voyage touche à sa fin. J'ai décidé de prendre la voiture
mais pas pour faire trop de kilomètres... Je vais donc aller voir Atenas, y
manger, et on verra après. Ce que j'ai fait. Bon, c'est un village agréable
mais sans plus, il fait chaud et il n'y a pas d'air, le printemps éternel
promis n'est pas là, parce que on dirait plutôt une fin de juillet à
Perpignan... :/
Je grignote sous un arbre, je ne suis toujours pas très motivée, je
reprends la route pour Santa Ana, et la route est en cours de fabrication
d'ailleurs, et je me retrouve à l'arrière de la ville, dans un quartier
riche et grillagé, avec des residences fermées tout le long de la route...
je passe devant une sorte de salle des fêtes où les gens se rassemblent,
tout encostumés de vêtements footballistiquement jovials, je suppose donc
au c'est bientôt l'ouverture de la coupe du monde... Zou, je file à Escazu,
la ville des riches americains expatriés du Costa Rica. Il y a des
immeubles partout et la galerie marchande ressemble à celle de Disneyland
Paris... Bref, c'est pas raccord avec le reste du pays, une bulle
étasunienne au milieu du Costa Rica, mais bon... C'est par ici qu'il y
aurait du travail pour des gens comme moi...
Je suis toujours un peu ronchon, rien de ce que je n'ai vu ne m'a trop
emballée, il est 14h... Et si je me trouvais un endroit pour glander avec
un livre... Non, ça, je peux le faire à Paris... Ah, oui ! Il y a le zoo
Ave qui m'a été conseillé... Bon, les zoos, ça me coûte toujours beaucoup
d'énergie, je suis triste de voir les animaux enfermés, à Waterfalls
Garden, les singes-araignées m'ont crevés le coeur dans leur cage trop
petite... Allé ! On verra bien ! C'est un centre de soin et de protection
des animaux avant tout...
Les cages sont vastes, et les animaux ne sont pas dépressifs, au contraire
même, ils ont l'oeil vif !
Je suis le seul visiteur. Il pleut. Je suis sous mon grand parapluie.
Etrangement, le crocodile et la carpe coi mise à part, tout les animaux que
j'approche me regardent, s'approchent, voir même me sollicitent. Le toucan
m'appelle, je suis passée sans le voir, inadmissible ! L'iguane sort du
buisson juste devant moi, il lui manque la moitié de la queue. L'émeu me
montre comment il fait pour attraper les gouttes de pluie et observe ma
réaction avec curiosité. Quand je lui adresse un petit mot gentil, la biche
se retourne, s'approche de moi et me regarde dans les yeux avec un regard
d'une profondeur étonnante, à chaque parole. Le mâle martilla me fait signe
qu'il voudrait me toucher, il secoue le grillage, il veut sortir, ça me
boulverse, ses grosses griffes m'impressionnent, quel animal merveilleux.
Le puma vient du fond de son enclos, s'arrête, me regarde, me grogne un
truc et s'en retourne à ses affaires. Un singe jaune titi m'appelle ! Ils sont
3, ils font les nouilles et jouent à cache-cache avec moi de derrière le
panneau et à saute-mouton sur la corde, et recommencent quand ils voient
que ça me fait marrer ! Le minuscule jaguaroni ne tient pas en place, une
souris a traversé l'allée sous ma tong et se trouve entre moi et le fauve.
Malheureusement, il y a le grillage, il me regarde, énervé, je comprends
qu'il veut que je lui rabatte sa proie alors je fais du bruit, mais la
souris a compris... Au fond du zoo, il y a une cage commune à plein
d'oiseaux. Je leur parle, tente d'imiter leurs chants, cris et
sifflements. Je finis par partir en disant "Salut !". Une perruche imite
l'intonation de mon mot (do, la !), comme si elle avait l'air, mais pas les paroles !
Je bade devant l'enclos (une forêt) du singe à face blanche, il y en a un qui m'observe du bout de sa branche, je suis en train de discuter au téléphone avec Eduardo et Didier.
Je suis le dernier visiteur, il est 17h30. Ces animaux sont trop imprégnés des humains pour pouvoir retourner en liberté,  ils ne sont plus autonomes, et rechercheraient la compagnie des hommes, ils sont apprivoisés d'une certaine façon, estropiés pour certains.
Je m'en retourne vers la sortie, et là ! Qui est là, au milieu du
chemin et m'indique de le suivre ? Un lapin blanc ! Je suis Alice au pays
des merveilles, mais il est temps que je me reveille. Extraordinaire experience.
Retour à la voiture, je branche le gps, il ne fonctionne pas. Je fais tout
mon possible pour le redémarrer, rien n'y fait. Je décide d'aller chez
Adobe il y en a un pres de l'aéroport, j'ai quelques indications d'Edourdo
et un plan sommaire. Je traverse la zone sans succès, mais trouve un
Eurocar. Ca ne coute rien de demander son chemin. Très serviable, le jeune
homme m'explique que c'est de l'autre côté de l'aéroport et me donne 4
instructions et me dit pour finir : "Quand vous serez la, redemandez" ^^
Sur le point de repartir, il m'accompagne à la voiture, et me demande de
lui montrer le gps, et le rallume ! Je ne veux pas savoir pourquoi ça n'a
pas fonctionner avec moi, au moins, ça fonctionne, Pura Vida ! Que tous
ceux qui doivent être remercier pour cela, le soient 100 fois ! Parce que
rentrer à l'hôtel au travers de San José sans gps ! Pas envisageable...


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