mercredi 11 juin 2014

Irazu, le plus haut volcan du Costa Rica

Quelle matinée superbe ! Il y a un beau soleil et je suis prête tôt. Je pars pour les 50 km qui me separent du parc national du volcan Irazu, la route est superbe, impeccable, avec plusieurs fois les points de vue globaux sur toute la vallée. J'arrive à l'entrée, deserte, je suis le 3eme visiteur de la matinée.
Je sors de ma voiture et mets mes chaussures de marche, pendant ce temps là, un raton laveur sort du buisson voisin. Il est très préoccupé, mais pas du tout par moi, il me regarde à peine, me jauge un instant alors que je le regarde avec curiosité, et file à la poubelle où il fouille avec méthode et ressort avec un demi sandwich club dans la gueule, qu'il mache tranquilement en me regardant. Il récupère encore quelques épluchures de fruit et s'en retourne dans son buisson. Tout est normal... Ô.Ô
Il y a 3 cratères qui s'offre à ma vue, et une superbe mer de nuages côté Pacifique, nous sommes à 3400 m d'altitude et je suis bien ici. Je suis assise au point de plus haut du volcan. C'est là que je prends mon déjeuner. Il y a vraiment de bonnes énergies ici, et personne, à part un petit groupe d'américains bruyants bientôt parti. Je me ressource.
Je crois bien que sur terre, je n'ai jamais été aussi haut de ma vie ! 3,4 km au dessus du niveau de la mer ! A part dans l'avion...
En descendant, j'entends un chant particulièrement fort dans un arbre, je m'approche... C'est un minuscule colibri, le plus petit que j'ai pu voir jusqu'à présent. Il est là, sur sa branche et chante à tu tête. Il s'arrête un instant, m'observe, se gratte le cou en faisant étrangement passer sa patte par derrière son aile, et recommence à chanter comme pour me dire un truc. Et quand il a fini son discours, il prend le temps de me regarder une derniere fois, et il se tire ! Trop bizarre.
J'ai repris le route. J'ai traversé cette vallée par 2 fois dans mes promenades vers Cartago pour aller voir Notre Dame locale, La Virgen de los Angeles (la Vierge des Anges), magnifique basilique reconstruite en 1929 après un séisme, voir la vallée d'Orosi du dessus, et vérifier que les embouteillages de Cartago ne sont pas seulement une légende. Là, il n'y a plus d'amabilité, les gens sont pressés et désagréables, même en pleine journée.
Le soir, j'ai dîné avec Ingrid, Tiphaine, Vincent, Verra et Philibert, des français qui vivent ici, ils m'ont donné leur avis sur le pays, ce que ne ferait jamais un hôtelier ou un voyagiste. Certains voudraient partir, d'autres compte bien rester. C'était très intéressant et très sympathique.

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