vendredi 30 mai 2014

Monteverde, incontournable.

Ce lieu recèle de choses à faire, alors il a fallu choisir... J'ai trouvé
le moyen de faire 3 excursions.
La première, sur le theme d de la torrefaction du café, la préparation du
chocolat et l'extraction du sucre de canne, m'a permis de ramener quelques
souvenirs, dont du sucre que j'ai touillé moi même.
La seconde, une promenade en tyrolienne dans les arbres, m'a permis de voir
les paysages fantastique, la forêt vu du dessus, mais m'a forcé à aller au
delà de moi même. Je l'ai partagé avec un couple de hollandais et un autre
d'irlandais (l'anglais revient moins bien que l'espagnol :) ), et le
comptable de l'ExtremoCenter, qui comme moi n'était pas très à l'aise avec
l'idée de se jeter dans le vide...
Le dernière était fantastique : une visite de nuit de la forêt, avec un
guide qui nous a parlé en espagnol (visite privée, nous n'étions que 2 à
préférer l'espagnol) pour voir des animaux nocturnes. J'ai vu une martre
arboricole en voix de disparition, une porquépic arboricole (comment
s'écrit ce truc ?...), un paresseux blanc, 3 tarentules (brrr... Ça va
qu'elles ont plus peur que moi et retournent dans les terriers), 3 phasmes,
des serpents, une reinette locale et mon premier opposum, minusule cousin
arboricale du kangourou, il ressemble plus a un rat, mais il est bien
marsupial. Plein les yeux, plein la tête mais des photos toutes pourries...
Fffff... Chui fatiguée... demain, j'ai 3 heures de route, et après, je me
repose à Rio Celeste, près du volcan Tenorio, chez Sephane et sa famille,
un français avec qui j'ai sympathisé avant le voyage car il s'est expatrié
il y a déjà 10 ans, et ça, c'est une belle aventure...

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jeudi 29 mai 2014

J'ai visité la jungle en basquettes !

C'est le matin, je visite rapidement le parc Manuel Antonio, autrement dit
sans prendre le temps de me baigner. Une heure et demi aurai suffit, alors
je l'ai fait en 3 heures... ^^ J'ai vu plein d'animaux qui nous regardent
avec détachement. Singes capucins, singes hurleurs, ratons laveurs,
lezards, iguanes, et un bete inconnue, comme un petit ragondin, des crabes
de terre rouge et jaune, des paresseux, et des bernards lermites à
profusion. Piuuuu ! Il y a un de ces boucans dance la jungle ! Ça cri, ça
siffle, ça gratouille, ça cavale, alors que les humains chuchotent entre
eux, comme pour ne pas déranger... il fait vraiment très chaud vers 11h,
heureusement, nous sommes sous les arbres, une coco fraiche me fera du bien...
Le temps d'une douche et d'acheter un sandwich et un smoothie
mangue-ananas-framboise et me voila partie pour Monteverde : "l'Elvérdéado"
du tourisme vert, la promesse de descente en tirolienne dans la canopée, de
visite de torréfacteur de cafe et de cacao et la visite du parc de nuit m'y
attendent.
Didier, l'organisateur de mon voyage, m'a rassuré hier : "bon, les 35
derniers km sont en mauvais état, mais bizarrement en haut c'est une ville
très bien équipée !" Je ne comprenais pas encore...
Le Monteverde, il se merite ! J'ai 190 km à faire. Je quitte la
transamericaine pour une route secondaire assez mal rafistolée, genre
vielle departementale oubliée par la DDE, s'en suit une jolie
départementale toute neuve, mais qui monte et descent comme les montagnes
russes à la fête foraine et enfin, 28 km avant l'hôtel,  de la piste de
pierres et de sable tassés, du stuff raviné par endroit. Alors là ! Moi je
dis, merci de m'avoir choisi un petit 4x4, Didier !
A mi parcours, un petit embouteillage comme à la porte de Bercy un jour de
semaine et me voila dans la ville. Je demande mon chemin, et je rencontre
René, suisse par sa nationalité et francophone de son état, il est en train
d'ouvrir un lodge. Le temps de faire un brin de causette, je me perds
encore un peu, redemande mon chemin et me voilà arrivée. C'est la basse
saison,  je suis seule dans l'hôtel ! Je suis accueillie par un gentil gran-père, el abuelo s'appelle Ramón et il me bichonne. Il est cubain et il a quitté sa terre natale
il y a 23 ans dans des circonstances... Illégales. Aujourd'hui,  lui et
toute sa famille sont americaines, mais il préfère vivre au Costa Rica.
Piuuuu ! Les cubains ne prononcent pas les "s", deja que j'ai un peu du mal
à suivre le costaricien avec mes vieux souvenirs d'espagnol castillan,
alors le cubain... Bon allé, demain la journee va être super, au lit !...

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Mesaventures relatives...

Le premier jour, je suis plutôt contente parce que je trouve les gens
avenants, voir serviables naturellement, on roule à droite, les panneaux,
quand il y en a, sont avec le même code couleur qu'en Europe, et la
conduite de facile, les costaricenses roulent plutôt tranquillement. Par
contre, après cela, les soucis sont apparus en escadrille...
Pour commencer, après la mésaventure du dragibus bleu à 36 heures du
départ, le premier jour, mon compte Google est verrouillé pour cause de
lieu de connexion inhabituel, une heure plus tard, je retrouve mes accès,
bieeeen...
Plus tard, arrivée à Jaco, environ la moitié du parcours du 2e jour, je
passe au distributeur automatique, car je n'ai que 100 $ en poche. Et là :
"votre carte est refusée, pour des raisons de securité, votre banque à
interdit son usage hors de France, contactez votre banque" (Et c'était pas
en français dans le texte !). Voila voila voila !
Et là, j'ai envie de dire : "Digicode ? Tu me reconnais ? Mais enfin,
diiiiiiigiiiiicoooode, ouvre la po-porte ! C'est mouaaaaa !..." (Marc
Jolivet). :/
Après quelques renseignements, quelques discussions, je téléphone, en
suivant les instructions de Bouygues pour les appels de l'étranger avec
l'application android World and You dont j'ai pris l'option 1 mois avant,
et là "votre option word and you n'est pas activée, veuillez contacter le
callcenter bouygues telecom". Ah oui ? Et comment ?
"Digicode ? C'est mouaaaaa !"... :/
Des français résidents ici, rencontrés par hasard dans l'hôtel de playa
ballena, me suggèrent l'usage de skype.
Ce matin là, je ne sais si ce n'ai le stress ou autre chose, genre
pouasse, impossible de régler l'adresse de l'hôtel de Manuel Antonio, je
vais donc devoir m'en passé... Mais voila, il n'y a presque pas de panneaux
au Costa Rica. Les gens indiquent de chemin avec des repères visuels, il
n'y a pas de numéro aux rues, et parfois, les rues n'ont pas de nom ! Bref,
je me suis perdue dans Quepos, 2 fois, ou 3, je ne sais plus, et tout ça
sous une pluie battante de tous les diables. "Hola. Donde es Manuel
Antonio, por favor ?". Et bien sur, mes vetements de pluie sont au fond de
la valise, pas du tou à porter de main !...
Plus tard, une fois arrivée, installée et lavé, j'ai tenté d'acheter des
crédits skype, seulement voilà ! Pour cela il faut une carte de credit,
pour laquelle, la securité réglementaire nouvelle impose la saisie du code
de securité reçu par sms, que je ne peux pas recevoir, parce que le village
de Manuel Antonio est derrière une montagne, il n'y a pas de signal !
"Diiiiiiigiiiiicoooode ?" '\Ô.Ô/'
Après 2 jours et demi, 4 mails à mon chargé de clientèle BNP, copie mon
ancien chargé de clientèle, un appel de ma mère, alors que ma compagnie de
voyage était prête à appeler mon banquier, il a bien voulu daigner
débloquer ma carte et, alors que je ne lui ai rien demander de plus, a
augmenté mon plafond de retrait.
Bon ! C'est bon là ! J'ai eu ma dose de malchances pour une année entière
en l'espace de 3 jours. Où donc ai-je mis mon usine à chance personnelle,
moi ? Ah, ca y est ! Elle est là. Aaaahh... Ca va bien se passer à présent. :)



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mercredi 28 mai 2014

Aujourd'hui, je realise un rêve...

Je suis en avance au petit dejeuner. La taulière m'ignore effontement. Je ressoud quelques problèmes logistiques et file au rendez-vous de ce matin.
Aujourd'hui, je realise un rêve :Je vais rencontrer des dauphins en liberté. 4h de sortie en mer du Pacifique. Aujourd'hui, tout ce qui m'arrive m'arrive pour la premiere fois aujourd'hui. Une fois dans le bateau, le guide nous dit "bienvenue dans mon bureau !".
Non contents de voir des dauphins, alors que ce n'est pas du tout la saison, nous avons aussi vu une baleine et une tortue marine... je suis comblée.






mardi 27 mai 2014

Premier jour sur les chapeaux de roues...


Après une nuit courte je m'inquiète de savoir s'il faut que j'aille
chercher la voiture ou si quelqu'un me l'amène et quand j'aurai mon
téléphone local... Bref, j'angoisse à fond. Mon premier petit déjeuner est
juste extraordinaire, dans un cadre paradisiaque. Un furtif écureuil
regarde de loin dans mon assiette et un colibri butine. A 8h, tout se
resoud, la voiture, le gps, le téléphone, les explications. Pura vida. Me
voila partie sur les routes, 250 ou 300 km m'attendent. Conduite facile,
j'ai la voiture bien en main et la route est de très bonne qualité pour
l'instant. Mon objectif du jour est de retirer des colones (la monnaie
locale) au distributeur automatique et faire quelques courses dans un
supermarché. Ma carte est rejetée. Je suis à Jaco, le paradis des surfeurs,
et les 3 gab refusent ma carte. Je rentre dans la banque et j'explique mon
problème, tout en espagnol, je montre à la personne qui m'accompagne au
distributeur le message,  et elle me dit que comme ma banque lutte contre
la fraude et la vol de carte bancaire, elle a surement interdit l'usage de
ma carte sans autorisation préalable. Merveilleux. J'ai une carte visa
internationale qui ne fonctionne pas à l'étranger et un compte google qui
se verrouille si je ne lui dit pas où je suis.Ca n'est pas fait pour
encourager les voyages...Je change une partie de mes dollars, et je
continue ma route. Il est 15h, j'ai trouvé un supermarché, acheté mes 3
bricoles et seulement l'essentiel, et je trouve l'entrée du parc Uvita.
Mais comme il est tard (le soleil se couche à 18h), investir les 6 dollars
de l'entrée eut été idiot dans ces circonstances.Encore 15 km, il sont
longs ces derniers km, et le gps est parfaitement indispensable, j'arrive à
l'hôtel. Derrek est mon hôte et réceptionniste. Je discute de plus en plus
aisément à présent. Ma chambre un sorte de paradis, bungalow de style
tropical face à la forêt, au milieu des arbres fruitiers et dans un vacarme
énorme de cigales et d'oiseaux. Il parait qu'un cerf est passé par là
récemment. Il y a un minusule géco dans ma douche, je le terrorise,  un
iguane à côté de la piscine, il a compris que je ne veux que l'observer, un
autre,  plus petit, est parti en courant sur ses pattes arrières à ma vue,
une petite chauve-souris est venue mourir devant ma porte. Et il y a aussi
l'arbre qui marche. C'est lui qu m'a attirer ici. Debut janvier, je voulais
aller en Nouvelle Zélande,  et j'ai trouvé un article sur l'arbre qui
marche. Il a de grandes racines comme des échasses,  et si son
ensoleillement ne lui convient plus, il se déplace en faisant des racines
dans la direction qui l'intéresse et abandonne celle dernière lui, et ce
jusqu'à 2 m par an. Une exception comportementale de la nature où les
végétaux sont senses végéter et les animaux s'animer, celui ci est un
végétal qui est animé par autre chose que le vent ou le jardinier. Les
végétaux auraient alors le conscience du bien et du mal être ?J'ai fini par
manger a l'hôtel pour assez cher, un plat typique et un jus de papaye
fatastique.Le jour se lève dans 15 minutes,  vers 5h, les cigales se
reveillent et recommencent leur rafut, un animal autre fait un bruit
étrange et gutural. J'imagine un cervidé mais ça pourrait aussi bien être
un primate, qui sait...   

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lundi 26 mai 2014

Il est 3h50, je n'ai plus sommeil

Pour comprendre pourquoi, il faut regarder la mappemonde horaire. Mon corps
est réglé sur l'heure de France.
Je regarde la télé en espagnol. j'entends des chants d'oiseaux inconnus au
loin, étrange, vu qu'il fait nuit.

Une bonne journée m'attend. Dejeuner vers 7h, parce qu'on me livre ma
voiture de location vers 8h et hop ! Je file vers le sud en faisant une
halte dans un supermarché pour les nécessités du voyage. Je dois prendre
contact avec la voiture, la façon de conduire des ticos et demain matin je
pars tôt en excursion voir les dauphins. J'ai prevu de flâner en m'étonnant
de tout et je prendrai le temps de visiter la côte Pacifique en revenant,
dans 3 jours.

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dimanche 25 mai 2014

On arrive bientôt...

Je suis dans l'avion depuis 10h, dans quelques minutes nous allons entamés notre descente. J'ai sympathisé avec mes 2 compagnons alsaciens, nous avons découvert ensemble le relief de Haïti, c'est si beau vu d'en haut...
J'ai vu deux films en espagnol, dont j'ai compris les grandes lignes, je suis très fière de moi, je ne trouve pas toujours les mots adéquats immédiatement, mais j'arrive à me faire comprendre,  et c'est l'essentiel.
Bon allé ! Faut que je coupe, on descent, la suite dans le prochain article... Piuuuu !... Qu'elle est longue cette journée ! Enfin, on arrive bientôt.

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Bueno viaje (bon voyage)

Il en bientot 12h, à l'heure de Madrid, je suis partie tôt de chez moi ce matin, j'ai pris le 2e RER à 5h39. Aucun probleme de place ni de perturbation dû à la foule à cette heure là, un dimanche !... On decolle... Chao Madriz !... Comme dit précédemment, les gens sont pressés de déposer leurs bagages, pressés d'embarquer, pas moi. A tel point pas pressée, que j'ai cru louper ma correspondance ! N'ayant rien mangé ce matin, j'ai pris le temps de dejeuner de "fesas de Espagna y de un café solo", fraises d'espagne et un café seul (forts chers d'ailleurs), sous-entendu sans lait. Ici un café est servi par defaut avec du lait. Il est exactement "embarquement moins 5 minutes" quand je me rends compte que mon embarquadaire est dans l'autre aerogare ! Le panneau dit 24 minutes ! Tel un petit lapin blanc très très en retard, je file comme le vent, en faisant une petite prière à l'Univers pour arriver à temps et je crois bien arriver la dernière : "ultima llamada !! Last call !!"... Mais non. Un avion entier était plus en retard que moi, alors ça va. Je m'installe. Bonne nouvelle, je suis sans voisin, confortable pour un voyage de 10h30. Quelqu'un éternue, et j'entends derrière moi "tsountaït !" (A vos souhaits ! En alsacien). Je le crois pas ! Mes voisins de siège sont alsaciens ! En fait, la moitié de l'avion est français...
Avec le décollage, que j'aimerais pouvoir piloter moi-même, mon moment préféré du vol, c'est quand l'avion émerge de la cime des nuages, parce que si le paradis existe, il parait qu'il ressemble à ça...
C'est l'heure du repas, apéro au vin rouge de Valladolid (sud de l'Espagne), je n'aurais plus ce luxe pendant les 20 jours qui viennent, le vin est un produit importé et très cher au Costa Rica, "muy fuerte", il arrache, un bon 14° ! Finalement, c'est pas mal que ce soit pas moi qui pilote...

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