jeudi 29 mai 2014

J'ai visité la jungle en basquettes !

C'est le matin, je visite rapidement le parc Manuel Antonio, autrement dit
sans prendre le temps de me baigner. Une heure et demi aurai suffit, alors
je l'ai fait en 3 heures... ^^ J'ai vu plein d'animaux qui nous regardent
avec détachement. Singes capucins, singes hurleurs, ratons laveurs,
lezards, iguanes, et un bete inconnue, comme un petit ragondin, des crabes
de terre rouge et jaune, des paresseux, et des bernards lermites à
profusion. Piuuuu ! Il y a un de ces boucans dance la jungle ! Ça cri, ça
siffle, ça gratouille, ça cavale, alors que les humains chuchotent entre
eux, comme pour ne pas déranger... il fait vraiment très chaud vers 11h,
heureusement, nous sommes sous les arbres, une coco fraiche me fera du bien...
Le temps d'une douche et d'acheter un sandwich et un smoothie
mangue-ananas-framboise et me voila partie pour Monteverde : "l'Elvérdéado"
du tourisme vert, la promesse de descente en tirolienne dans la canopée, de
visite de torréfacteur de cafe et de cacao et la visite du parc de nuit m'y
attendent.
Didier, l'organisateur de mon voyage, m'a rassuré hier : "bon, les 35
derniers km sont en mauvais état, mais bizarrement en haut c'est une ville
très bien équipée !" Je ne comprenais pas encore...
Le Monteverde, il se merite ! J'ai 190 km à faire. Je quitte la
transamericaine pour une route secondaire assez mal rafistolée, genre
vielle departementale oubliée par la DDE, s'en suit une jolie
départementale toute neuve, mais qui monte et descent comme les montagnes
russes à la fête foraine et enfin, 28 km avant l'hôtel,  de la piste de
pierres et de sable tassés, du stuff raviné par endroit. Alors là ! Moi je
dis, merci de m'avoir choisi un petit 4x4, Didier !
A mi parcours, un petit embouteillage comme à la porte de Bercy un jour de
semaine et me voila dans la ville. Je demande mon chemin, et je rencontre
René, suisse par sa nationalité et francophone de son état, il est en train
d'ouvrir un lodge. Le temps de faire un brin de causette, je me perds
encore un peu, redemande mon chemin et me voilà arrivée. C'est la basse
saison,  je suis seule dans l'hôtel ! Je suis accueillie par un gentil gran-père, el abuelo s'appelle Ramón et il me bichonne. Il est cubain et il a quitté sa terre natale
il y a 23 ans dans des circonstances... Illégales. Aujourd'hui,  lui et
toute sa famille sont americaines, mais il préfère vivre au Costa Rica.
Piuuuu ! Les cubains ne prononcent pas les "s", deja que j'ai un peu du mal
à suivre le costaricien avec mes vieux souvenirs d'espagnol castillan,
alors le cubain... Bon allé, demain la journee va être super, au lit !...

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