jeudi 29 mai 2014

Mesaventures relatives...

Le premier jour, je suis plutôt contente parce que je trouve les gens
avenants, voir serviables naturellement, on roule à droite, les panneaux,
quand il y en a, sont avec le même code couleur qu'en Europe, et la
conduite de facile, les costaricenses roulent plutôt tranquillement. Par
contre, après cela, les soucis sont apparus en escadrille...
Pour commencer, après la mésaventure du dragibus bleu à 36 heures du
départ, le premier jour, mon compte Google est verrouillé pour cause de
lieu de connexion inhabituel, une heure plus tard, je retrouve mes accès,
bieeeen...
Plus tard, arrivée à Jaco, environ la moitié du parcours du 2e jour, je
passe au distributeur automatique, car je n'ai que 100 $ en poche. Et là :
"votre carte est refusée, pour des raisons de securité, votre banque à
interdit son usage hors de France, contactez votre banque" (Et c'était pas
en français dans le texte !). Voila voila voila !
Et là, j'ai envie de dire : "Digicode ? Tu me reconnais ? Mais enfin,
diiiiiiigiiiiicoooode, ouvre la po-porte ! C'est mouaaaaa !..." (Marc
Jolivet). :/
Après quelques renseignements, quelques discussions, je téléphone, en
suivant les instructions de Bouygues pour les appels de l'étranger avec
l'application android World and You dont j'ai pris l'option 1 mois avant,
et là "votre option word and you n'est pas activée, veuillez contacter le
callcenter bouygues telecom". Ah oui ? Et comment ?
"Digicode ? C'est mouaaaaa !"... :/
Des français résidents ici, rencontrés par hasard dans l'hôtel de playa
ballena, me suggèrent l'usage de skype.
Ce matin là, je ne sais si ce n'ai le stress ou autre chose, genre
pouasse, impossible de régler l'adresse de l'hôtel de Manuel Antonio, je
vais donc devoir m'en passé... Mais voila, il n'y a presque pas de panneaux
au Costa Rica. Les gens indiquent de chemin avec des repères visuels, il
n'y a pas de numéro aux rues, et parfois, les rues n'ont pas de nom ! Bref,
je me suis perdue dans Quepos, 2 fois, ou 3, je ne sais plus, et tout ça
sous une pluie battante de tous les diables. "Hola. Donde es Manuel
Antonio, por favor ?". Et bien sur, mes vetements de pluie sont au fond de
la valise, pas du tou à porter de main !...
Plus tard, une fois arrivée, installée et lavé, j'ai tenté d'acheter des
crédits skype, seulement voilà ! Pour cela il faut une carte de credit,
pour laquelle, la securité réglementaire nouvelle impose la saisie du code
de securité reçu par sms, que je ne peux pas recevoir, parce que le village
de Manuel Antonio est derrière une montagne, il n'y a pas de signal !
"Diiiiiiigiiiiicoooode ?" '\Ô.Ô/'
Après 2 jours et demi, 4 mails à mon chargé de clientèle BNP, copie mon
ancien chargé de clientèle, un appel de ma mère, alors que ma compagnie de
voyage était prête à appeler mon banquier, il a bien voulu daigner
débloquer ma carte et, alors que je ne lui ai rien demander de plus, a
augmenté mon plafond de retrait.
Bon ! C'est bon là ! J'ai eu ma dose de malchances pour une année entière
en l'espace de 3 jours. Où donc ai-je mis mon usine à chance personnelle,
moi ? Ah, ca y est ! Elle est là. Aaaahh... Ca va bien se passer à présent. :)



Envoyé avec AquaMail pour Android
http://www.aqua-mail.com

4 commentaires:

  1. Marrant ça ^^ . Reste à savoir si perdre toutes ses béquilles et repères confortables (psychologiquement) est une malédiction ou au contraire la chance de pouvoir ouvrir le cadre ? C'est dans ces moments là qu'on se retrouve vivant avec soi même et le monde autour. On ouvre les yeux et le coeur, plus le choix. Faut en profiter quoi ;-)

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  2. C'est là que tu te rends compte a quel point nous dépendons, nous européens, de la technologie ! !
    Dur, dur de s'en passer même au gin fond du Costa Rica.
    Ce ne sont que de petits désagréments... Continue ta route.... :-)

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  3. Bon, tout va bien, c'est le principal, pas de séisme de magnitude 10, pour l'instant ;-) donc pas de quoi s'inquièter ;-) Perso, j'ai une carte Cirrhus pour l'étranger, en plus de ma Visa, ce qui est bien pratique car, dans certain pays, j'ai fait l'expérience au Pérou, certaines banques prennent des frais forfaitaire à chaque débit et, oh surprise, les frais étaient moins important avec cette carte Cirrhus octroyé gratuitement par ma banque ! ... Bref : à quoi bon payer une Visa, je me suis alors posé la question ... En tout cas,je t'envoie tout plein de bonnes ondes, à user sans modération, surtout en cas de séisme ! Non, rassures-toi, je n'ai pas révé de cela, en tout cas, pas encore ;-) Profites à fond !!! Bizzzzzzzzzz

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  4. Coucou Séverine j'ai un peu de retard dans la lecture de tes aventures, mais je suis la quand même :) et j'admire ton courage... Je sais que c'est facile de dire que c'est bien de sortir de la zone de confort, que ces expériences nous font grandir, du font de mon fauteuil confortable :) mais c'est vraiment le cas. Bonne continuation! Bisous

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