mercredi 4 juin 2014

Saripiqui - Tortuguero, abandon de la voiture... Arrivée au paradis.


Il est tôt, imaginez tôt, et bien encore plus que ça. Je devais me lever vers 5h45, récupérer les fruits que la cuisinière a préparé pour moi et vite partir pour être à 7h30 derrière la station service Rio Blanco de Guapiles... il est 4h50, le jour se lève et le singe hurleur du bosquet voisin hurle à plein poumons. Grrr... Je dirais bien quelques gros mots, là ! Bon, le truc cool, c'est que je ne serai pas en retard. Au final, il n'y a que 40 km et j'arrive à 6h10... J'ai un peu d'avance, le temps d'écrire 3 lignes et demi...

Il est 17h bientôt, 1h du matin en France. Je suis dans un hamac, dans un courant d'air. Il fait chaud et nuageux. Parfois il pleut 3 gouttes.
L'image d'Épinal parfaite des vacances sous les tropiques.
J'ai rencontré Steven, mon guide pour les 3 prochains jours, mais aussi 2 femmes 
japonaises, qui parlent l'espagnol mieux que moi ! Elles constituent le reste du groupe. Le veritable luxe : nous sommes 3. Et demain, elles s'en vont, je suis seule, avec mon guide personnel, c'est pas la classe internationale, ça ? Dans 2h30 nous seront à l'hôtel, au centre de la réserve naturelle de Tortuguero, en bus par le route de pierres puis en bateau. Le voyage est fructueux en rencontres de tous poils, plumes et écailles.
Cet après midi, nous sommes allés visiter le village, qui n'offre que peu d'intérêts mais ce qui est intéressant ce sont les renseignements qu'apporte Steven sur la vie au Costa Rica. Il y a le systeme médical, où en cas d'urgence les étrangers sont pris en charge gratuitement, et l'histoire de la réserve biologique, créée en 1975, parce que tous les pêcheurs environnants venaient massacrer les tortues pour s'en nourrir ou vendre la chaire. Tous les enfants sont scolarisés sans exception, jusqu'au secondaire, c'est obligatoire, 98 % de la population est alphabétisée.

Je suis dans mon hamac, il y a un gros iguane qui monte à un arbre, un bosquet entier d'arbres qui marchent, un petit lézard part en courant sur ces pattes arrières, les reinettes croassent de concert avec une cigale, les oiseaux passent en vols rasants pour gober les insectes et le bruit des vagues de la mer Caraïbe me berce...

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